Annexe n°2 à la recommandation 06/11 : « Le SPL-O-Gram »

Annexe n°2 à la recommandation 06/11 : « Le SPL-O-Gram »

L’appareillage de l’enfant impose une rigueur dans la maîtrise des paramètres de réglages (niveau d’amplification, bande de fréquences…) et dans le contrôle des seuils atteints avec appareillage. La procédure doit permettre de vérifier que les objectifs sont atteints et de prévoir les limites de cet appareillage.

Une interprétation correcte doit permettre d’établir une relation entre les caractéristiques acoustiques des appareils auditifs et le seuil audiométrique individuel de l’enfant. Si celui-ci est difficile à obtenir subjectivement chez les tous jeunes enfants, il faut employer les potentiels acoustiques évoqués à fréquences spécifiques.

Pour comparer directement les résultats obtenus aux tests audiométriques et les mesures acoustiques des appareils auditifs, il est nécessaire de porter toutes les valeurs clairement sur un même diagramme. Un tel support est possible avec un SPL-O-Gram ; Le seuil liminaire est converti en SPL.

Il faut veiller à ce que le bilan d’orientation prothétique prenne en compte :

-         La courbe individuelle RECD ou du moins la valeur moyenne correspondante à l’âge (disponible à intervalles d’un mois pour les bébés)

-         Le CDD, si et seulement si l’on a utilisé un casque de type TDH39

-         Les valeurs individuelles du seuil d’inconfort ou du moins les valeurs moyennes du seuil supraliminaire (selon PASCOE-WERTE)

Le SPL-O-Gram, en se basant sur le RECD ou le REDD, proposera les valeurs finales de gains obtenus aux différents niveaux d’entrée grâce aux méthodes prescriptives d’appareillage et le niveau de sortie maximal.

Utiliser le signal vocal ISTS pour les prothèses numériques, serait l’idéal. Il est alors possible de définir le champ dynamique de la parole transféré à l’aide d’une présentation de percentile par la prothèse auditive en relation avec le champ dynamique résiduel de l’enfant. Il est ainsi facile d’examiner, si les résultats des méthodes prescriptives, ont été atteints.

Pour l’audioprothésiste, pour tous les autres spécialistes intervenants dans l’appareillage, pour l’enfant ou ses parents, il sera aisé de visualiser les fréquences conversationnelles qui sont perceptibles à travers le réglage de la prothèse. Ils découvriront, en outre, la zone non perceptible malgré un réglage optimum.

Partant du fait que les tests audiométriques sont fiables, le contrôle de l’efficacité de l’appareillage peut se faire sans la participation directe de l’enfant.

Il est malgré tout obligatoire de finaliser l’efficacité de l’appareillage par des tests subjectifs (gain prothétique, tests vocaux, questionnaires…) à fin de s’assurer de sa validation.

 

From “audiometer dB(HL) threshold values” to “simulated real ear values in dB (SPL)” :

 

splogram 

 

 

Athènes, 05/2011